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Jeudi 22 mars
Nous voilà à Auckland, la capitale symbolisée par la Sky Tower. Au programme: visite de la ville, shopping et achat des derniers souvenirs, mais également découverte du cricket dans le stade mythique des amoureux du ballon ovale!
Pas surs que nous aurons encore le temps d’ici notre retour d’alimenter à nouveau notre blog.
Nous quitterons la Nouvelle Zélande le 27 mars, avec un petit détour par Los Angeles avant de rejoindre le plat pays. Promis on vous tient au courant et on vous embrasse virtuellement avant de vous serrer dans nos bras.
Bonnes vacances de Pâques à tous !
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7 mars: on taille la route vers le Nord, plus précisément vers la péninsule de Coromandel où nous restons 4 jours. Rien de culturel, plutôt une pure halte touristique. Il faut parfois savoir se poser et profiter simplement d’une plage et de ses atouts naturels. Et puis aussi ajouter quelques photos « must have » à notre album. A ce titre, Cathedral Cove et la Hot Water Beach (je n’ai pas dit Water of the Hot Bitch) ont fait partie du programme.
La 1ère est une grande caverne creusée par la mer et jouant de la lumière du jour ; la 2ème est une plage unique où tout un chacun vient, armé de sa pelle, creuser son trou dans le sable. Objectif : faire sourdre une eau chauffée par une veine de magma se situant à quelques dizaines de mètres plus bas. La zone est toute petite et on s’y entasse comme des sardines se moquant de la promiscuité et sirotant son petit vin blanc. Complètement atypique !
Toutes les plages ici valent le détour tant la péninsule semble déchiquetée par la mer qui a fait naître une myriade de baies, anses, criques où l’eau bleu-verte et le sable noir vous invitent au farniente.
11 mars: direction Northland & Far North
Jamais une région n’aura concentré autant d’éléments justifiant son nom de Berceau de la Nation. De la Bay of Islands au Cap Reinga, la géographie et l’histoire se mêlent et s’entre-mêlent pour faire battre votre cœur et élever votre âme. Ici se sont retrouvés, à différentes époques certes, kauris, Kupe, Tasman, Cook, Pompallier. Commençons par Kupe qui, vers 900, fut le 1er navigateur originaire de Hawaii à débarquer sur cette île à Hokianga. Il est à ce titre l’ancêtre des Maoris. Plus tard, au XVIIème siècle, Abel Tasman, hollandais d’origine, découvrit l’île sans y débarquer et l’appela Nieuwe Zeeland, en hommage à son pays natal. Il fallut attendre la fin du XVIIIème siècle pour qu’un Européen y pose le pied, ce fut Cook. S’en suivirent les Français, les Américains, et bien d’autres. Tous essayèrent de tisser des liens avec les Maoris, usant de christianisation et de commerce. Et à ce jeu-là, les Anglais furent les plus malins coiffant sur le poteau les Français, devant se contenter de la Nouvelle Calédonie. A force de conviction, ils réussirent à faire signer en 1840 par 520 chefs tribaux, à travers les 2 îles, le traité de Waitangi qui donna naissance à cette nation qu’est la NZ (rebaptisée pour le coup New Zealand). Le traité, établi en 2 langues, donna lieu à interprétation en fonction du camp dans lequel on se trouve. Ah la perfide Albion ! S’en suivirent des débats houleux, de fortes revendications sur l’attribution illégale des terres puis des révoltes, que les 2 guerres mondiales ont apaisées. Ce pays, uni et pacifié, ne s’est pas fait en un jour mais désormais, ici à Waitangi, se dresse un mât sur lequel flottent 3 drapeaux : l’Union Jack, le 1er drapeau de la NZ et son drapeau actuel.
En face, à Russel, se dresse la maison de Pompallier, missionnaire Français qui a tenté de concurrencer les Anglais dans leurs efforts de christianisation, grâce à une imprimerie importée de Lyon et dédiée à l’impression de livres religieux catholiques.
Toujours dans cette région se trouvent les vestiges de forêts de kauris, arbres séculaires géants, victimes d’un élagage massif car destinés à l'époque à la construction de maisons et de bateaux. Ces arbres vénérés des Maoris sont désormais protégés et on ne pénètre dans les forêts qu’après avoir montré patte blanche. Littéralement parlant. Brosse à semelles, spray désinfectant, tapis moussant sont censés protéger ces géants de toute source de contamination. Pour la photo: recherchez le petit point orange et vous aurez retrouvé Raphaël!
Au nord du bout du nord, le Cap Reinga, haut lieu symbolique pour les Maoris. De là est reparti Kupe vers son île natale. Légendes et croyances entourent ce lieu mythique, géographiquement sculpté comme un tremplin, comme un site propice à l’envol de l’esprit pour que l’âme vive sa 3ème vie (après celle dans le ventre de la mère et celle sur terre). Au Cap Reinga, la mer de Tasmanie et l’Océan Pacifique, la mère et le père, s’entrechoquent, tourbillonnent et créent les remous symbolisant la création de la vie.
19 mars: Descente vers Auckland en longeant la côte Ouest
En redescendant vers le sud, nous faisons un arrêt ludique à la Ninety Miles Beach au niveau des Dunes de sable de Te Paki. Impression de désert coincé entre la mer et le bush. Armés de nos body boards, nous nous élançons sur les pentes de ces montagnes de sable et apprécions le goût du sable !
La particularité de ce plage de 90 kms est qu'elle est aussi.... une route!
Avant de rentrer à Auckland, pause dans les Waitakere Ranges pour profiter des plages de sable noir. Nous nous posons à Piha et cette fois, les body boards nous servent vraiment au surf. Mais prudence, ici la mer est déchaînée, les rouleaux impressionnants, les vagues monstrueuses. Mais quel fun !
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Lors de notre remontée vers le nord, nous avons fait un crochet par Hawke’s Bay et notamment la ville de Napier dont nous sommes tombés sous le charme! Détruite par un tremblement de terre en 1931, cette ville fut reconstruite à l’époque de l’art-déco dont on peut apprécier le style à chaque coin de rue. On dirait que le temps s’est arrêté. Le dimanche, les locaux déambulent en tenue d’époque et vous proposent un tour dans leur old-timer.
On profite également de cette région pour aller déguster quelques vins. Hawke’s Bay déroule ses vignes aux pieds des falaises balayées par les embruns. Le principal cépage ici : la syrah. Le goûter, c'est l'adopter!
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Samedi 24/02 : on file vers le Nord pour gagner le centre volcanique de l’île. Après 4h30 de route et un arrêt au Musée du Rugby, entreposant le 1er maillot de l’équipe nationale qui allait devenir les All Blacks, nous atteignons les contreforts du Tongariro National Park .
National Park Village, Taupo et Rotorura
Ici, fini le récit chronologique. Ici, rien n’est logique : ça crache, ça fume, ça sent la terre qui respire, ça bruite, … Pour débuter notre découverte de ces terres désolées, étranges et magiques à la fois, petite mise en jambe. Le Tongariro Alpine Crossing. Une rando « one-way » de 19.4 km avec 1800 m de dénivelé. Le petit déj’ avalé, la navette nous dépose aux portes de LA rando de NZ. Un tracé mythique au cœur des 3 principaux volcans de l’île du Nord. Après 4h30 d’ascension, le sommet nous permet d’apprécier un spectacle unique, minéral, lunaire. Pas un arbre, pas un brin d’herbe ne résiste au soleil, au vent, à la roche volcanique stérile, aux vapeurs de souffre, aux éléments minéraux toxiques contenus dans ces lacs aux couleurs quasi artificielles. Les enfants ont assuré comme des pros, éblouis par ces paysages inhabituels et maintenus en forme grâce au carburant M et M’s !! (vive les enfants gourmands)
Le lendemain nous sommes heureux de retrouver un peu de confort dans un gîte au bord du lac Taupo, l’un des plus grands lacs de NZ. Quelques matinées studieuses suivies d’explorations géothermiques. 1er exemple lors de la baignade au bord du lac où l’on sent la chaleur de la terre les pieds dans l’eau. Ici, la géothermie est partout et prend tout son sens. Mais c’est à Wai-O-Tapu qu’elle s’incarne, qu’elle prend vie. Ici se concentre tout ce que la Terre peut cracher. Geyser, piscine bouillonnante à ciel ouvert (rebaptisée Champagne pool par les locaux), vapeur de souffre, mud pools, concrétions multicolores témoignant du mariage insolite, voire incestueux pour un Chimiste, du Cd, de l’As, de l’Sb (minéral très anticlérical !) … ils sont venus ils sont tous là. Ici, ça brûle, ça chauffe, ça gronde, ça jaillit, … ici la Terre respire et vit.
Plus au nord, à Rotorua, nous retrouvons la même atmosphère sulfureuse et vaporeuse. La présence maori en plus. A Whakarewarewa, on s’imprègne du mode de vie des maoris au contact de la géothermie qu’ils ont appris à apprivoiser, à côtoyer, à exploiter. On cuit à la vapeur dans de grands bac en bois à travers lesquels diffuse la vapeur directement libérée des entrailles de la terre. Une sorte de cuisine basse T° pour les cuistots que vous êtes. Plus loin le geyser de Te Puia fait son show. Les habitant du village possède leur propre hot pool à ciel ouvert. La classe !
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Mardi 20 : un grand jour aujourd’hui. Nous quittons l’île du Sud depuis Picton vers Wellington. A nous l’une des plus belles traversées en ferry du monde. Sauf qu’aujourd’hui, la pluie est au menu et que le ciel est bouché… N’empêche ! Les enfants se régalent à bord du ferry qu’ils trouvent immense et très bien aménagé. La plaine de jeux au deck n°2 leur plait beaucoup. La remontée des Sounds et l’arrivée à la Capitale sont magiques. A nous l’île du Nord.
Mercredi 21 : après une matinée studieuse, nous partons à l’assaut de Wellington. Cette capitale ressemble au Vieux Montreal mais, en superficie, se limite à celui-ci. Cela en fait un centre-ville très compact. Les belles demeures côtoient les grands buildings érigés à la gloire des grandes entreprises (Deloitte, Banques NZ, Dell, …). Tous se disputent la vue mer !
Jeudi 22 : après quelques heures d’études, de devoirs et de leçons, place aux exercices pratiques avec la visite du musée Te Papa, le musée national de NZ. Leçons sur la tectonique (pas la danse mais celles des plaques), les tremblements de terre, les premiers arrivants en NZ. A l’étage supérieur, place à la culture maorie. Habitat, coutumes, symboles … on s’imprègne de la culture locale sans voir le temps passer.
Vendredi 23/02 : retard faisant, la matinée est à nouveau consacrée aux devoirs. Ensuite escapade côté port. Cette portion de la ville réhabilitée avec goût voit se succéder anciens bâtiments et cafés branchés qui, vendredi oblige, proposent des « hoppy hours ». Ah, houblon quand tu nous tiens ! En soirée, on file se poster en terrasse du Mac’s café (comme on irait Grand’Place de Mons) pour observer l’Opening Ceremony du Festival de Wellington (un peu leur doudou local). Tout le bord de mer s’anime quand les répliques des bateaux ayant accosté il y a 200 ans défilent face à la foule. Ca flâne, ça musique, ça sirote, ça va, ça vient, c’est vendredi … bref ça vit …
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